Sous-marin disparu : les cinq passagers du « Titan » sont morts
Le président dominicain, Luis Abinader, dans une correspondance adressée ce dimanche 16 avril, au responsable de la Direction Générale de la Migration, a ordonné l’interdiction d’entrée sur le territoire dominicain à près d’une quarantaine de citoyens haïtiens, dont des membres des classes politiques, des affaires et des chefs de gangs.
Ces derniers, en effet, sont accusés d’avoir des comportements illégaux et criminels qui menacent la sécurité et les intérêts de la République dominicaine.
La nouvelle a fait l’effet d’une bombe en Haïti ce dimanche, après avoir été rapportée par la presse dominicaine
Les anciens Premiers ministres Laurent Lamothe et Evans Paul ainsi que le défenseur des droits humains, Pierre Espérance, font partie de cette liste soumise aux autorités migratoires le 14 avril dernier.
Des anciens parlementaires déjà sanctionnés par les États-Unis et le Canada, sont aussi frappés par cette mesure, tels Youri Latortue, Gracia Delva, Liszt Quitel, Hervé Fourcand, Rony Célestin, Gary Bodeau, Sherif Abdallah, Arnel Bélizaire, Salime Succar, Reynold Deeb, Nenel Cassy, Berto Dorcé.
D’autres personnalités comme Antonio Cheramy, Kesner Normil, Bredy Charlot, Assad Volcy, Charles « Kiko » Saint-Rémy, Tholbert Alexis, Rodolphe Jaar, Prophane Victor, Romel Bell, Frantz Cole, le pasteur Dieuné Day, sont également interdits de fouler le sol dominicain.
Enfin, dans cette liste soumise à la DGM par le chef d’État dominicain, les noms des chefs de gangs comme Ti Makak, Jermaine Stephenson, Izo, Gaspiyay, Ti greg et Luckson Élan aussi mentionnés.
Rappelons qu’au cours d’un entretien entre le président dominicain Luis Abinader et le Premier ministre canadien Justin Trudeau, le 30 mars dernier, les deux dirigeants ont insisté sur la nécessité d’exiger des comptes à ceux qui encouragent la violence, la corruption et l’instabilité en Haïti.