Il n’est pas rare de croiser des lions, que ce soit à l’état sauvage ou en captivité, en train de grogner bruyamment lors de l’accouplement, jusqu’au point de se battre l’un contre l’autre violemment (ce qui se déroule, heureusement, sans aucune blessure ou autre dégât)
Ceci se produit régulièrement avec les accouplements intraspécifiques des autres félidés, y compris l’accouplement des tigres et celui des chats domestiques entre autres.
Même si un mâle arrive au sommet de la hiérarchie, il ne peut se reproduire avec une femelle qu’avec son consentement. C’est en tournant autour de lui, en se roulant à ses pieds, en frottant sa tête contre son cou, que la femelle provoque le mâle dominant. Elle se met à plat ventre et relève la croupe; cette position, appelée lordose, permet au mâle une meilleure pénétration.
Pendant l’accouplement, le lion garde la nuque de la femelle dans sa gueule et la mord au cou. Cela la garde instinctivement calme ; le pénis du mâle est garni de protubérances épineuses et lorsqu’il se retire, on suppose que la lionne ressent de la douleur. C’est ainsi qu’elle proteste en rugissant et se retourne fréquemment contre lui dans une posture agressive. C’est la pénétration qui déclenche la ponte des ovules qui seront fécondés par les spermatozoïdes.
Si une lionne accepte de se reproduire, ils s’accoupleront toutes les quinze minutes et ce, jusqu’à cinquante fois par jour, auquel cas chaque rapport dure environ trente secondes, jusqu’à ce que l’oestrus de la femelle, qui ne dure que quatre jours, soit terminé.
Contrairement à ce que l’on pense, tous ces grognements ne se produisent pas parce que le mâle mord la peau du cou ou les oreilles de la lionne (d’ailleurs, lorsqu’il mord, il fait de son mieux pour ne pas lui arracher la peau, car il a besoin d’elle en vie et en bonne santé afin d’enfanter ses descendants), au lieu de cela, son pénis est épineux – oui, il est plein d’épines.
Ces épines péniennes sont utiles pour racler les parois du vagin de la lionne, ce qui peut servir d’instigateur à l’ovulation, et engendrer par la suite une naissance potentielle de lionceaux. Mais cela a un prix : le lion et la lionne devront s’accoupler jusqu’à 50 à 100 fois au cours des quatre prochains jours.
En fin de compte, c’est ce qui explique tous les grognements incessants émis durant l’accouplement des lions (tel est le cas chez n’importe quel autre grand félin), on est presque tentés de dire : le lion et la lionne grognent de plaisir.
Source: Quora