L’Union des Normaliens et Éducateurs Haïtiens dénonce l’insécurité qui ravage le pays

L’insécurité suffocante qui sévit en Haïti depuis des lustres n’épargne aucune catégorie ni institutions du pays. En effet, des églises, des familles et des écoles ont été à de nombreuses reprises la cible de bandits armés.  

S’agissant de la dernière attaque perpétrée dans le quartier de Thomassin contre une école, par des individus non identifiés, la coordonnatrice adjointe de l’Union des Normaliens et des Éducateurs Haïtiens (UNOEH), Angéline Cherfils, a condamné et dénoncé cet acte barbare qui selon elle, salit de plus en plus l’image du pays.

L’éducatrice qui réagissait sur le fonctionnement des écoles dans le pays, a invité les responsables du ministère de l’éducation nationale et de la formation professionnelle et les autorités concernées à prendre toutes les mesures nécessaires pour créer un climat favorable afin de permettre aux enfants d’aller à l’école convenablement.

Mme Cherfils a encouragé le ministre de l’éducation nationale et de la formation professionnelle Nesmy Manigat à adopter des mesures urgentes pour permettre aux élèves de poursuivre leur apprentissage dans de bonnes conditions.

La coordonnatrice adjointe de l’UNOEH a plaidé en faveur d’un encadrement et d’un bon traitement pour les enseignants et les acteurs qui œuvrent dans le système éducatif.

Angéline Cherfils a par ailleurs  invité le gouvernement à travailler pour garantir le droit des enfants d’aller à l’école, tout en encourageant la population à se dresser contre les violences qui sévissent dans le pays, notamment contre le secteur éducatif.