3ème trimestre : les finances publiques affichent un déficit de 34 milliards de gourdes

Depuis l’annonce des Etats-Unis, de l’implémentation du programme « Humanitarian Parole » en faveur de quatre pays de l’Amérique latine dont Haïti, visant à faciliter l’entrée légale sur le sol américain de 30,000 migrants chaque mois, c’est l’euphorie et la réjouissance totale dans le pays.
En vue de ne pas laisser passer cette chance de fuir ce pays qui est rongé par de nombreuses crises, des haïtiens remuent ciel et terre pour l’acquisition d’un passeport et autre document requis pour être éligible au programme. Si quelques réticents doutent du bien-fondé de ce programme, les autorités américaines ont informé de l’accueil des premiers bénéficiaires, la semaine écoulée.
Par ailleurs, le gouvernement américain a lancé ce jeudi 19 janvier un nouveau programme dénommé « Welcome Corps ». A travers ce programme, des citoyens américains auront la possibilité de parrainer des réfugiés pour leur admission aux Etats-Unis. Un projet ouvert au monde entier selon le secrétaire d’État américain Antony Blinken, qui affirme que le Welcome Corps représente la plus grande innovation en matière d’accueil des réfugiés de ces quatre dernières décennies.
L’ambassade américaine à Port-au-Prince a parallèlement annoncé en début de semaine la reprise du service d’octroi et de renouvellement de visas régulier pour le mois de janvier. D’autres options comme, les Programmes d’étude à la République de Taiwan intitulés « MOFA Taiwan Scholarship Program » et « ICDF International High Education Scholarship program » où des haïtiens peuvent postuler pour des bourses d’études pour l’année 2023 sont disponibles depuis le 03 janvier dernier.
Au Chili, l’université Bernardo O’higgins a lancé à l’intention des haïtiens qui souhaitent quitter le pays pour des études, un processus d’inscription de bourses d’études pour obtenir une licence ou faire une maîtrise dans diverses disciplines. Si le Canada ne dispose pour le moment d’aucun programme d’immigration spécial pour Haïti, les haïtiens sont arrivés en tête des demandeurs d’asile au canada, largement devant les mexicains et les colombiens.
De l’autre côté de la frontière, en dépit des déportations massives et illégales des haïtiens, plusieurs concitoyens continuent de se rendre en territoire voisin. La rareté du visa dominicain et l’explosion de son prix qui avoisine les 600 dollars en sont la preuve. Alors que des « pays amis » créent des opportunités pour accueillir un certain nombre d’haïtiens, les autorités étatiques s’en foutent pas mal de la fuite d’autant de cerveaux et semblent même l’approuver.