Affaire Jovenel Moise : Claude Joseph attendu une fois de plus au cabinet d’instruction
La commission créée par le PM Ariel Henry avait d’autres missions que celle de dialoguer avec les signataires de l’accord Montana/PEN dans l’idée de trouver une issue heureuse à la crise que traverse le pays, selon les révélations des membres de « Nou Pap Konplis », appelant la population à se révolter collectivement pour chasser ce régime avorté.
Cette commission de neuf membres qui, selon le PM, avait pour mission de rencontrer les signataires de l’accord Montana/PEN modifié afin de trouver un consensus pour sortir le pays du gouffre dans lequel il est plongé. Cette mission n’était pas la seule connue de tous, affirme Ricardo Fleuridor.
« Nou Pap Konplis » a vendu la mèche. Composé d’André Michel, Josué Pierre Louis, Edmonde Suplice Beausile, Marjorie Michel, Alix Richard, Emile Herard Charles ; Louis Gérard Gilles, Domingue Orgella, Gerard Joseph, sa mission était de corrompre les signataires de l’accord de Montana. Ceci dans le but de permettre au chef du gouvernement, en perte de légitimité populaire, de consolider son pouvoir, a dénoncé Ricardo Fleuridor.
« Pour réaliser ce plan macabre, des millions de gourdes ont été décaissées », a déclaré hier, 1er août 2022, la structure « Nou Pap Konplis » qui refuse d’être complice en gardant le silence. Il s’agit donc d’une commission aux mille visages.
« Cette commission est décriée de toutes parts. Elle n’avait aucune chance de trouver une solution à la crise. Pire, les commissaires sont à la fois juge et partie dans cette affaire. Chacun avait son intérêt personnel à défendre », a déclaré Line Balthazar, présidente du parti PHTK.
« Nou Pap Konplis » et Line Balthazar ne sont pas les seuls à critiquer vertement les membres de la commission et leurs missions. D’autres acteurs de la classe politique divisée et de la société civile ont clairement exprimé leur désaccord. Pour preuve, les réunions organisées n’ont pas encore annoncé une nouvelle ère.