Une force étrangère armée ou policière en Haïti, les avis sont partagés entre le canada et les USA
Faute de preuves tangibles, les autorités turques ont procédé, le lundi 4 juillet, à la libération de l’homme d’affaires, Samir Handal, accusé dans le dossier de l’assassinat du président Jovenel Moise. L’ancien ministre des affaires étrangères Claude Joseph qui se réclame de JOVENELISTE, très critique, impute la responsabilité aux membres du gouvernement.
Indexé par les autorités haïtiennes dans le dossier de l’assassinat de l’ancien chef de l’État, Jovenel Moïse, Samir Handal a été interpellé par les autorités turques en novembre 2021. Après tant de tergiversations, la justice turque a finalement rejeté, le lundi 4 juillet 2022, une demande d’extraction formulée par l’État haïtien, arguant que le dossier est incomplet.
Cette décision n’a pas laissé sans réaction les JOVENELISTES. Pour l’ancien premier ministre Claude Joseph, le gouvernement actuel est le seul responsable du refus d’extradition de l’homme d’affaires qui a été activement recherché après l’assassinat du Chef de l’État.
« L’implication présumée de Samir Handal dans l’assassinat de Jovenel Moïse est bien documentée dans le rapport de la DCPJ, un travail impeccable. Handal est libéré parce que le gouvernement Henry a délibérément produit une demande d’extradition bâclée », a lâché l’ancien ministre des affaires étrangères. « Il n’y avait aucune chance de réussir », a-t-il renchéri, se disant inquiet pour sa sécurité pour être le premier à entreprendre des démarches aboutissant à l’arrestation de ce suspect clef.
Le richissime homme d’affaires a recouvré sa liberté ce lundi 4 juillet 2022. Il est accusé d’avoir loué sa maison à des personnes suspectées dans ce magnicide. L’incriminé continue de nier son implication dans cette affaire.
Égratigné par l’ancien ministre des affaires étrangères, Claude Joseph, le gouvernement dirigé par Ariel Henry n’a pas encore réagi à la décision des dirigeants turcs. Cette décision est survenue à environ 72 heures de la commémoration de la première année d’assassinat du 58ème président de la République.