L’ULCC annonce une nouvelle politique nationale anticorruption pour la prochaine décennie

La localité de Mowo Pèy, en périphérie du Parc Cheval, a de nouveau été la cible d’une attaque sanglante menée par des hommes lourdement armés, identifiés comme membres du gang Gran Grif, basé à Savien.
Dans la matinée du mardi 22 avril, des dizaines d’individus ont fait irruption dans la zone, semant la panique parmi la population. Bilan provisoire : deux morts — un homme et une femme —, plus de cinq blessés transférés d’urgence à l’hôpital, et plusieurs enlèvements confirmés par des habitants, qui ont requis l’anonymat. D’autres personnes sont toujours portées disparues.
Cette offensive, redoutée depuis plusieurs jours, s’inscrit dans une série d’attaques meurtrières visant les communes du Bas-Artibonite, en proie à une insécurité chronique. Et ce, malgré le renforcement des effectifs policiers déployés dans la région à la suite du massacre du 2 octobre dernier, où plus de 100 personnes avaient été tuées.
Mowo Pèy se trouve pourtant non loin d’un commissariat censé héberger des agents des forces de l’ordre. Une présence policière qui, visiblement, n’a pas suffi à dissuader les assaillants.
Exaspérés, les habitants de la zone expriment leur colère et leur désarroi : « Nous exigeons des opérations musclées contre le gang Gran Grif. Nous sommes à bout de souffle », déclare un résident. Ce dernier exhorte les autorités de la Primature et du Conseil présidentiel de transition (CPT) à employer des moyens exceptionnels, allant jusqu’à l’utilisation de drones armés, pour neutraliser les gangs.