Corventina et Nérilia Mondésir au top dans la LDN CONCACAF FÉMININE

L’Unité de Lutte Contre la Corruption (ULCC) a réaffirmé, ce mardi, sa volonté de renforcer la lutte contre la corruption en Haïti. À cette occasion, elle a annoncé l’élaboration d’une nouvelle politique nationale anticorruption, destinée à structurer et à intensifier les efforts de prévention et de répression au sein de l’administration publique pour les dix prochaines années.
Lors d’une cérémonie officielle, les membres du comité chargé de concevoir cette stratégie ont été présentés. L’événement a réuni plusieurs personnalités de premier plan, dont le secrétaire général de la Primature, la représentante spéciale du Secrétaire général des Nations unies et la cheffe de mission de l’ambassade du Canada en Haïti.
« Je salue la volonté du gouvernement haïtien ainsi que l’appui des partenaires techniques et financiers qui soutiennent des initiatives porteuses d’espoir comme celle-ci », a déclaré le directeur général de l’ULCC, Hans Ludwige Joseph. Il a précisé que les travaux sont déjà engagés et que des consultations seront menées auprès des différents secteurs de la société civile afin de doter le pays d’un cadre efficace pour lutter contre la corruption sur le long terme.
Cette nouvelle stratégie nationale, la deuxième après celle de 2009, sera élaborée avec la participation des acteurs clés du pays, notamment ceux du système national d’intégrité (SNI). Elle s’appuiera sur le décret instituant l’ULCC ainsi que sur les engagements internationaux d’Haïti, notamment la Convention des Nations unies contre la corruption, que le pays a signée et ratifiée.
Malgré les nombreux rapports transmis par l’ULCC – près d’une centaine contenant des recommandations précises – les décisions judiciaires restent rares. Cette nouvelle politique entend insuffler une dynamique plus efficace et coordonnée dans la lutte contre la corruption, a promis le directeur général de l’ULCC.