Ce jeudi 14 novembre, la tension était palpable à Bourdon, où plusieurs dizaines de déplacés, en provenance des quartiers de Solino et Delmas 24, ont envahi les locaux de l’Office de la Protection du Citoyen (OPC). Ces citoyens, désespérés, dénoncent l’inaction des autorités étatiques face à leur situation critique, exacerbant les tensions dans cette zone.
Face à l’indignation croissante des déplacés, l’intervention de certains citoyens a permis d’éviter une escalade de violence. Ces déplacés, marqués par la peur et l’incertitude, expriment leur détresse après les récents drames survenus dans leur communauté.
La veille, un agent de l’unité SWATT a été tué par des tirs de gangs armés à Solino, plongeant la population locale dans un état de panique généralisé. Ce climat d’insécurité aggrave l’inquiétude de ces familles déplacées, qui demandent une protection accrue.
Dans ce contexte tendu, le nouveau directeur intérimaire de l’OPC, Me Jean Wilner Morin, nommé par arrêté présidentiel, doit rapidement prendre les rênes de cette crise et tenter de rétablir la confiance avec ces déplacés. La situation constitue un défi pour l’OPC et d’autres institutions, comme le ministère de la Communication, mises à rude épreuve en cette période sensible.
L’occupation des locaux de l’OPC à Bourdon souligne les difficultés croissantes des communautés affectées par la violence. En tant qu’organe de défense des droits des citoyens, l’OPC doit réagir sans tarder pour apporter des réponses concrètes aux inquiétudes légitimes de ces déplacés et œuvrer à des solutions durables pour apaiser les tensions.