La Fondation Zanmi Timoun tire la sonnette d’alarme sur la croissance alarmante des cas de disparitions d’enfants survenue dans le pays au cours de l’année 2024. Elle en appelle aux autorités haïtiennes pour prendre des mesures contre ce phénomène inquiétant.
Selon l’organisation, Vainedjie Saintivais, une enfant de 10 ans, est portée disparue depuis mars 2024. Elle met en avant le fait que les cas de disparition d’enfants ne se limitent pas seulement à la frontière haitiano-dominicaine. Le 28 février 2024, les autorités policières en Guadeloupe ont diffusé un avis de recherche concernant Djounelssa Clara Aquilon, une jeune fille de 6 ans d’origine haïtienne.
La Fondation Zanmi Timoun a souligné que l’enlèvement et le trafic d’enfants représentent une violation de leur liberté et un non-respect de leur bien-être physique et mental.
Tout en déplorant la négligence de l’État haïtien, l’organisation a souligné que la recrudescence des enlèvements survient dans un contexte de crise sociopolitique et économique marqué par une insécurité croissante en Haïti.
À l’occasion de la Journée internationale des enfants disparus le 25 mai, la Fondation a diffusé un communiqué de presse, mettant en lumière le manque de réactivité des autorités face à la multiplication des cas de disparition.
Il est primordial de mettre en place des lois et des règlements spécifiques concernant les disparitions d’enfants, comme stipulé dans la note. La Fondation incite particulièrement les autorités à déployer tous les moyens nécessaires pour réduire le nombre de disparitions.
La mise en place de stratégies de prévention et de recherche des enfants disparus, ainsi que la sécurisation des individus, particulièrement des enfants, figurent parmi les recommandations de la Fondation. Celle-ci encourage également les différents secteurs de la société haïtienne à s’engager dans la lutte contre ce fléau.