Garven Metusalah et le FC Forge sacrés champions de la Première ligue canadienne
Les policiers kenyans qui doivent être déployés en Haïti ont terminé leur formation, en attendant la décision clé du tribunal concernant ce possible déploiement en Haïti, d’après les informations diffusées par la presse kenyane le jeudi 18 janvier 2024.
La formation s’est achevée le 4 janvier 2024. Il s’agit de l’unité de déploiement rapide, de l’unité de protection des stocks, de l’unité des services généraux et de l’unité de patrouille frontalière. Malgré tout, les responsables attendent toujours la décision que la justice kényane doit prendre concernant le déploiement à l’étranger des soldats kényans.
« L’équipe est maintenant prête pour le déploiement après une formation rigoureuse », a déclaré un responsable, qui a requis l’anonymat auprès de la presse kenyane.
Si le tribunal l’autorise, l’équipe se réunira au siège de la GSU Recce Squad à Ruiru afin d’obtenir un diplôme avant de partir. En novembre dernier, le juge de la Haute Cour, Chacha Mwita a annoncé que l’affaire concernant le déploiement sera tranchée le 26 janvier.
C’est le chef du parti Thirdway Alliance, Ekuru Aukot, qui a engagé des poursuites contre le président William Ruto et son administration pour avoir bloqué la mission de maintien de la paix votée par le Conseil de sécurité de l’ONU et devant être dirigée par le Kenya. Il souligne que cette décision du président constitue une violation de la Constitution.
Dans le cas où la justice kényane autoriserait le déploiement des soldats kényans, les troupes utiliseraient l’uniforme vert jungle de l’unité de service général comme tenue de combat officielle pendant leur présence en Haïti.
Une délégation de haut niveau d’Haïti, dirigée par l’actuel directeur général de la Police nationale d’Haïti, est arrivée à Nairobi il y a quelques mois dans le but de se renseigner sur la préparation de la police kényane en vue de son déploiement dans la nation caribéenne.
En Haïti, on attend avec impatience le déploiement de cette mission multinationale de soutien. Le gouvernement semble tourner autour de cet idéal qu’il présente comme la véritable solution. La PNH ne cesse de montrer son impuissance.
