Haïti-Sécurité : les États-Unis promettent leur support à la force multinationale
Le personnel administratif de la Police nationale et les policiers bénéficiant d’une quelconque autorisation de voyage sont dans l’obligation absolue, avant leur départ, de remettre tous les équipements et matériels qui étaient mis à leur disposition. La PNH menace de prendre des mesures coercitives contre tous les contrevenants.
Contrairement aux allégations mensongères, les autorités policières n’ont adopté jusque-là aucune mesure restrictive contre le personnel administratif de la PNH et les policiers de tout grade ayant bénéficié d’une quelconque autorisation de voyage ou droit de résider dans un pays étranger a informé la DGPNH.
Cependant, la Direction générale de la Police nationale d’Haïti (DGPNH) a rappelé aux concernées l’obligation qui leur est faite de remettre avant leur départ tous les matériels et équipements de l’institution en leur possession.
« La Direction générale de la Police nationale s’empresse de porter à la connaissance des personnels policiers et administratifs, qu’elle reconnaît, en vertu de l’article 13 de la Déclaration universelle des droits de l’homme, la libre circulation des personnes », a précisé le communiqué de presse de la PNH.
La DGPNH en profite pour demander aux policiers de tout grade et au personnel administratif bénéficiant d’une autorisation ou droit de résider en pays étranger de remettre avant leur départ, soit directement à la Direction de la logistique ou via la Direction départementale du lieu de leur affectation ou au commissariat le plus proche, tous les matériels et équipements de l’État qui étaient en leur possession.
Dans la même lignée de décision, la DGPNH informe aux agents policiers en situation d’abandon que le délai qui leur a été imparti pour la remise des matériels est arrivé à l’échéance. Toutefois,15 jours supplémentaires leur ont été accordés. Ce nouveau délai arrivera à terme le 18 avril prochain.
Passé ce nouveau délai, la DGPNH menace de publier une liste de ces agents réfractaires, de transférer le dossier au Parquet de la République et d’alerter les institutions internationales d’entraide policière via la Direction générale de la Police judiciaire (DCPJ).