Eventuel accueil de migrants haïtiens, l’ambassade de France dément les rumeurs et clarifie

Le pasteur Gregory Toussaint salue le travail de la commission légale chargée de la révision du Code pénal haïtien. Dans une lettre ouverte, la communauté Shekinah qui revendique près de cinq millions de membres, exprime sa satisfaction, soulignant la prise en compte de plusieurs recommandations émanant de la société civile.
Adopté ce mardi 24 juin en Conseil des ministres extraordinaire, sous la présidence du coordonnateur du Conseil présidentiel de transition (CPT), Fritz Alphonse Jean, le nouveau Code pénal remplace celui hérité de 1825. Ce texte, longtemps source de controverses, vient moderniser un arsenal juridique vieux de près de deux siècles.
Dans sa correspondance, la communauté Shekinah salue notamment les ajustements apportés aux articles jugés sensibles, dont les articles 300, 303, 306, 362, 363, 366 et 468.
« Nous saluons avec reconnaissance les efforts déployés pour écouter les voix citoyennes et intégrer plusieurs recommandations issues de la société civile. En particulier, nous notons avec satisfaction les modifications apportées à des articles sensibles », écrit la communauté.
Ces ajustements, souligne Shekinah, reflètent une volonté d’ancrer le Code dans les réalités culturelles, spirituelles et morales de la société haïtienne, tout en restant à l’écoute des préoccupations citoyennes.
Le précédent Code pénal, rédigé en 1825 et promulgué en 1826 sous la présidence de Jean-Pierre Boyer, s’inspirait largement du modèle français et portait encore l’empreinte du XIXᵉ siècle.