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Le Programme alimentaire mondial (PAM) tire la sonnette d’alarme : ses entrepôts en Haïti sont à sec, et l’agence onusienne ne dispose plus des fonds nécessaires pour se ravitailler localement. Une situation critique, alors que l’insécurité s’intensifie et que la saison cyclonique vient de débuter.
Lors d’une conférence de presse organisée par les Nations unies, Lola Castro, directrice régionale du PAM pour l’Amérique latine et les Caraïbes, a exprimé ses profondes inquiétudes. Elle a rappelé que plus de 500 000 enfants dépendent directement de l’assistance de l’organisation.
« Nos stocks diminuent à vue d’œil et ont désormais disparu », a-t-elle déclaré. « Malgré les violences, nous avons pu aider plus de 1,3 million de personnes cette année. Mais les perspectives sont sombres. Nous abordons la saison des ouragans avec un entrepôt vide. Nous n’avons plus de réserves pour faire face à une urgence. »
Le manque de financement compromet gravement les opérations. Sur les 900 millions de dollars requis pour couvrir les besoins humanitaires en Haïti en 2025, seulement 9 % ont été réunis à ce jour. Le service aérien du PAM, essentiel pour accéder aux zones enclavées, requiert à lui seul un budget de 46 millions de dollars.
Selon les dernières données, 5,7 millions de personnes sont actuellement confrontées à l’insécurité alimentaire, soit 300 000 de plus que l’année dernière. Haïti rejoint ainsi les zones les plus critiques du globe, aux côtés de la bande de Gaza, du Mali, du Soudan et du Soudan du Sud.