Ligue équatorienne : Ricardo Adé élu meilleur défenseur central de l’année

Un climat de vive tension a régné ce lundi après-midi dans la commune d’Anse-d’Hainault, dans le département de la Grand’Anse, après qu’un agent de la Police nationale d’Haïti (PNH) a tué deux personnes et blessé une autre par balle. En représailles, des membres de la population ont mis le feu au sous-commissariat de la zone.
Selon plusieurs témoins, l’incident s’est produit aux alentours de 15 heures. Deux versions contradictoires circulent sur les circonstances du drame. D’après les autorités policières, les victimes auraient tenté d’agresser un agent en service, lequel aurait tenté de s’interposer pour empêcher l’assassinat présumé d’une jeune femme poursuivie par deux individus armés de couteaux. Les motivations de cette attaque restent encore floues.
Les proches des personnes tuées contestent fermement cette version. Ils dénoncent une exécution sommaire de leurs proches et rejettent les accusations selon lesquelles ils seraient responsables de l’incendie du poste de police.
En fin d’après-midi, un calme précaire semblait revenir dans la commune, même si des menaces de représailles continuent d’être proférées à l’encontre des forces de l’ordre. La PNH affirme avoir pris des dispositions pour rétablir l’ordre, mais l’état de délabrement avancé des routes rend difficile l’acheminement rapide de renforts. Il a fallu plus de trois heures aux premières unités spécialisées pour atteindre la zone.