Des succursales de banque autorisées à faciliter le paiement des agents de la force publique

Une nouvelle menace pèse sur Haïti. Selon le Miami Herald, l’administration Trump envisagerait d’inclure le pays sur une liste rouge imposant des restrictions de voyage à ses ressortissants souhaitant entrer aux États-Unis. Cette mesure concernerait également Cuba et s’inscrirait dans le cadre d’un décret signé en janvier dernier, ordonnant au département d’État et au département de la Sécurité intérieure de renforcer les contrôles aux frontières.
Bien que la décision ne soit pas encore officielle, plusieurs universités américaines auraient déjà conseillé à leurs professeurs et étudiants haïtiens de rentrer au plus vite aux États-Unis avant toute annonce formelle. Le comité américano-arabe a également émis un avertissement similaire.
Actuellement, plusieurs pays, dont l’Égypte, l’Érythrée, l’Iran, l’Irak, la Libye, le Mali, le Myanmar, le Nigeria, la Corée du Nord, la Somalie, le Soudan, la Syrie, la Tanzanie, le Venezuela et le Yémen, figurent déjà sur une liste du département d’État en raison de risques sécuritaires. Selon Reuters, l’Afghanistan et le Pakistan pourraient bientôt y être ajoutés.
Depuis son retour à la Maison-Blanche, Donald Trump a adopté une ligne dure contre Cuba, réinscrivant le pays sur la liste des États soutenant le terrorisme, une mesure que l’administration Biden avait annulée. Le secrétaire d’État Marco Rubio a, de son côté, rétabli les sanctions contre les entreprises militaires cubaines et renforcé les restrictions de visa visant les responsables gouvernementaux impliqués dans les missions médicales cubaines à l’étranger.
Par ailleurs, bien avant cette nouvelle menace d’interdiction, Donald Trump avait signé un décret annulant l’extension du Temporary Protected Status (TPS) accordée aux Haïtiens par l’administration Biden. Une décision qui ne fait qu’aggraver la crise multiforme que traverse le pays.