Une force étrangère armée ou policière en Haïti, les avis sont partagés entre le canada et les USA
Lors du Conseil des ministres tenu le mercredi 18 décembre 2024, le gouvernement haïtien a dévoilé une série de mesures pour répondre à la montée de l’insécurité et relancer le processus de transition politique. Sous la direction de Leslie Voltaire, président du Conseil Présidentiel de Transition, et du Premier ministre Alix Didier Fils-Aimé, ces initiatives visent à stabiliser le pays et à restaurer la confiance.
Création d’un Conseil National de Sécurité
Conformément à l’Accord Politique du 3 avril 2024, le Conseil National de Sécurité (CNS) a été officiellement mis en place. Cet organe stratégique aura pour rôle de coordonner les opérations sécuritaires à l’échelle nationale et de renforcer l’efficacité des interventions sur le terrain.
Déclaration de l’état d’urgence sécuritaire
Face à l’urgence de la situation, un état d’urgence sécuritaire a été décrété pour une période initiale de 21 jours. Ce dispositif permettra de mobiliser rapidement les ressources nécessaires pour sécuriser les zones les plus exposées à la violence et protéger les populations vulnérables.
Lancement des Journées de réflexion nationale
Afin d’impliquer la population dans la recherche de solutions durables, le gouvernement organisera des Journées nationales de réflexion. Ces rencontres seront l’occasion de débattre des défis majeurs du pays et de proposer des pistes de sortie de crise, dans une démarche participative et inclusive.
Gestion locale : nomination d’agents intérimaires
Dans le cadre de la transition, des agents exécutifs intérimaires ont été nommés à la tête des municipalités de Port-au-Prince, Pétion-Ville et Tabarre. Leur mission sera d’assurer la continuité des services publics en attendant les prochaines élections municipales.
Intensification des partenariats internationaux
Le gouvernement haïtien souhaite également renforcer sa coopération avec les partenaires internationaux. Une rencontre bilatérale avec la Colombie est prévue à l’issue de l’état d’urgence, en vue d’élaborer des stratégies communes pour la sécurité et le développement durable.
Ces décisions témoignent de la détermination des autorités de transition à rétablir la sécurité, restaurer la confiance des citoyens et relancer le processus de développement. Reste à savoir si ces mesures produiront les effets escomptés face aux défis complexes auxquels le pays est confronté.
BJ