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Environ 3 000 soldats nord-coréens se trouveraient actuellement en Russie et seraient prêts à combattre aux côtés de Moscou. Cette éventualité inquiète de nombreux pays, notamment les membres de l’OTAN et l’Ukraine. Une telle coopération entre la Corée du Nord et la Russie n’est toutefois pas surprenante, compte tenu du pacte de défense mutuelle signé entre Pyongyang et Moscou, ratifié par l’Assemblée russe ce jeudi 24 octobre.
Le 23 octobre, un haut responsable américain a confirmé ce qui n’était jusque-là qu’une suspicion : des soldats nord-coréens sont bel et bien en Russie. Les États-Unis ignorent encore la nature exacte de leur mission ou s’ils seront déployés en Ukraine, a précisé ce responsable, sous couvert d’anonymat, lors d’une déclaration à RFI. Il a ajouté que la participation de la Corée du Nord dans ce conflit serait un signe que la Russie est acculée, subissant d’énormes pertes sur le champ de bataille.
De son côté, le président sud-coréen Yoon Suk Yeol a affirmé jeudi que son pays « ne restera pas les bras croisés », qualifiant cette collaboration entre la Corée du Nord et la Russie dans le cadre de la guerre contre l’Ukraine de « provocation ».
Alors que Pyongyang a toujours nié ces informations, d’abord rapportées par l’Ukraine, puis par la Corée du Sud, et enfin confirmées par les États-Unis et d’autres membres de l’OTAN, Yoon Suk Yeol a réitéré la position ferme de son gouvernement. Après s’être entretenu avec son homologue polonais Andrzej Duda, le président sud-coréen a déclaré que cette situation constitue une menace pour la sécurité mondiale, dépassant le cadre de la péninsule coréenne et de l’Europe.
Pour rappel, le traité de défense mutuelle entre la Russie et la Corée du Nord, signé en juin 2024, prévoit dans son article 4 « une assistance militaire immédiate » en cas d’agression armée.