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Une vague de panique a déferlé sur la localité de El Jobo à Padre Las Casas, en République Dominicaine, après la détection de signes potentiels de la variole du singe chez un individu identifié comme un ressortissant haïtien. Ce mercredi 28 août, des habitants, craignant une propagation de la maladie, ont mis en quarantaine l’homme en question. L’école principale de la localité a également fermé ses portes suite à l’apparition d’un cas suspect parmi les élèves, accentuant l’inquiétude générale.
Cette nouvelle ravive les craintes de voir la variole du singe, ou mpox, franchir les frontières de l’île d’Haïti, alors que l’épidémie fait rage dans plusieurs pays africains. Selon le média dominicain CDN, un “prétendu” Haïtien aurait été filmé présentant des symptômes visibles de la maladie, notamment au visage, dans une vidéo publiée sur X.
La réaction des autorités et de la population ne s’est pas fait attendre : la panique a rapidement gagné la localité, où les procédures d’urgence ont été déclenchées. Un deuxième cas suspect a été signalé, aggravant la situation et plongeant les habitants dans une angoisse grandissante.
Cependant, il convient de souligner qu’à ce stade, aucune confirmation officielle n’a été faite quant à l’identité haïtienne du cas suspect ou à la nature exacte de son infection.
La variole du singe : une menace mondiale en expansion
Connue sous le nom de mpox, la variole du singe reste un défi sanitaire majeur, en particulier en Afrique. En 2024, la République démocratique du Congo (RDC) a signalé une recrudescence inquiétante avec plus de 16 800 cas confirmés. Cette résurgence est attribuée à l’émergence d’une nouvelle souche, plus virulente et transmissible, apparue en septembre 2023.
La menace de propagation internationale persiste, avec des cas isolés signalés hors d’Afrique, conduisant l’OMS à déclarer une urgence de santé publique de portée internationale. Les autorités sanitaires mondiales appellent à une vigilance accrue pour contenir la propagation de la maladie, dont la transmission s’effectue principalement par contact direct avec des lésions cutanées, des fluides corporels, ou des objets contaminés.
La situation à El Jobo rappelle la nécessité de renforcer les mesures de prévention et de réponse face à cette menace, qui continue de peser sur les populations à travers le globe.
BJ