Football/Justice : accusé de viol, Benjamin Mendy acquitté par la justice anglaise
La ville de Port-au-Prince et ses alentours ont été le théâtre d’une journée marquée par la tension et la panique ce vendredi 15 mars. Dans de nombreux endroits de la région métropolitaine, une atmosphère instable a prévalu pendant plusieurs heures.
Cette crise sécuritaire, qui perturbe les activités scolaires depuis plusieurs semaines, impacte également le secteur du commerce et de l’industrie dans cette vague grandissante d’insécurité qui touche le pays. Ce vendredi, la situation est devenue plus préoccupante.
En effet, divers mouvements de protestation ont eu lieu dans plusieurs zones telles que Delmas, Pétion-Ville, Carrefour et Croix-des-Bouquets.
Des manifestants, pour la plupart violents, ont pris d’assaut les rues pour exprimer leur mécontentement envers le gouvernement en place et afin de faire valoir leurs revendications.
À Delmas 40 B, des incidents avec jets de pierres ont été signalés. Les routes étaient bloquées au niveau de Bourdon et de Musseau en raison de barricades installées sur la chaussée.
La commune de Pétion-Ville a également été le théâtre d’une journée agitée ce vendredi. Plusieurs entreprises ont dû fermer leurs portes de manière précipitée afin d’éviter tout incident.
Des témoins ont rapporté que des individus armés avaient ordonné aux passants et aux conducteurs de véhicules de quitter les lieux aux abords de Delmas 95 et des environs.
Des pneus enflammés ont été constatés à plusieurs endroits de la capitale, notamment à Delmas 95, Delmas 62 et à Côte Plage 18 (Carrefour). Des tirs nourris ont également été entendus au cours de cette énième journée de tension à Port-au-Prince.