Le Commissaire du Gouvernement près le tribunal de première instance du Cap-Haïtien, Me Charles Edouard Durand, a été agressé et violemment frappé par des agents de l’Unité départementale de maintien de l’ordre (UDMO) dans la soirée du mardi 13 février 2024, selon les informations parvenues à la rédaction. Les circonstances de cette agression restent pour le moment inconnues.
C’est une affaire qui secoue actuellement la ville du Cap-Haïtien. Le Commissaire du Gouvernement près le tribunal de première instance du Cap-Haïtien, Me Charles Edouard Durand, a été agressé par des agents de la Police Nationale d’Haïti. Les causes de l’incident n’ont pas été révélées. Toutefois, selon des résidents, le chef des poursuites dans la ville du Cap-Haïtien s’est mal garé dans une rue.
D’autres versions laissent penser que les agents de l’Unité départementale de maintien de l’ordre (UDMO) n’avaient pas conscience qu’il s’agissait du Commissaire du Gouvernement près le tribunal de première instance du Cap-Haïtien, Me Charles Edouard Durand.
Quelques heures après les faits, les parquets près des tribunaux de première instance de Fort-Liberté, de la Grande-Rivière du Nord et du Cap-Haïtien, ainsi que celui de la Cour d’appel du Cap-Haïtien, ont condamné et dénoncé avec véhémence les actes de brutalité et de maltraitance les plus atroces exercés sur la personne du commissaire du gouvernement au parquet près le tribunal de première instance du Cap-Haïtien, Me Charles Edouard Durand.
Dans une note, les réfractaires invitent la direction départementale de la Police Nationale d’Haïti à prendre les dispositions nécessaires pour que les policiers auteurs de cet acte barbare et répréhensible soient remis à la justice.
Les magistrats soulignent que les actes commis par ces policiers ne sont pas simplement des fautes nécessitant une sanction disciplinaire, pouvant être gérées en interne dans l’institution policière. Ils estiment qu’il incombe à la direction départementale de police d’identifier et de remettre immédiatement à la justice les policiers concernés afin qu’ils soient poursuivis légalement.
Dans cette note, les magistrats du parquet ont menacé de faire grève afin d’aboutir au départ immédiat et sans condition du directeur départemental Nord de cette direction, si ce dernier ne mettait pas ces policiers à la disposition de la justice.
Pour l’instant, on ignore si les policiers ont été identifiés et mis à la disposition de la justice.