Aktyalite HMI risque un procès pour utilisation non-autorisée d’une chanson de Troubleboy Hitmaker
Dans un communiqué de presse transmis à la rédaction ce dimanche 28 janvier, le gouvernement haïtien a réagi à la décision de la justice kenyane de bloquer le déploiement de policiers kenyans. Haïti déclare suivre l’évolution de l’affaire, en s’attendant à une résolution rapide et favorable.
Il s’agit d’un véritable coup dur pour le pouvoir d’Ariel Henry. La mission multinationale de soutien à la sécurité est dans une impasse. L’espoir s’amenuise chaque jour.
Cependant, dans le communiqué de presse publié par le gouvernement, Haïti remercie le Président William RUTO et le peuple kényan d’avoir accepté d’assurer le leadership de la Mission, et souligne qu’il suit l’évolution du dossier au Kenya. Il s’attend à une résolution rapide et positive.
Le gouvernement haïtien souhaite exprimer sa gratitude envers les nombreux pays qui ont manifesté leur soutien en offrant différents types d’aide afin de rétablir l’ordre et la sécurité le plus rapidement possible, conformément à la résolution 2699 du Conseil de sécurité. Il exprime également sa reconnaissance envers tous ceux qui continueront de manifester leur soutien afin de contribuer à la construction d’une paix durable en Haïti et au retour de la démocratie.
À l’intérieur du pays, le gouvernement invite l’ensemble des structures saines de la société à se joindre afin de former un front pour une gouvernance collective et inclusive de cette transition, facilitant ainsi la tenue des élections générales dans les meilleurs délais. Le gouvernement est convaincu que face aux menaces des gangs armés, qui continuent de semer la panique, l’heure n’est ni à l’aventurisme, ni à une reprise des manœuvres qui, par le passé, ont contribué à l’aggravation de la situation dans le pays.
Face aux multiples menaces, le gouvernement invite le peuple haïtien à garder son calme, à soutenir les forces de l’ordre constitutionnel et à ne pas se laisser prendre au piège de l’intimidation par les campagnes de désinformation et les menaces de violence.
Le gouvernement d’Ariel Henry encourage la population en général, et en particulier les écoliers, les étudiants et les commerçants, à vaquer librement à leurs activités quotidiennes.