Alors que plus d’un estime que le Premier ministre Ariel Henry doit quitter le pouvoir le 7 février 2024, l’ancien sénateur Sorel Jacinthe n’est pas de cet avis. Il invite en ce sens, les acteurs politiques à trouver un accord politique permettant au PM de rester à la primature jusqu’à la réalisation des prochaines élections.
Considérée comme une date butoir, le 7 février 2024, selon de nombreux acteurs politiques, devrait marquer le départ du Premier ministre Ariel Henry du pouvoir. D’autant plus que cette date marque l’expiration de l’accord du 21 décembre 2021.
De l’avis de l’ex-sénateur du département de la Grand ‘Anse, le docteur Ariel Henry doit rester aux commandes de la primature au-delà de cette date, ce, jusqu’à la réalisation des prochaines joutes électorales.
De surcroît, l’ancien parlementaire plaide en faveur d’un nouvel accord politique avant l’expiration de celui du 21 décembre 2021. « J’exhorte les politiciens à trouver un nouvel accord politique pour que le PM Ariel Henry puisse rester à la primature jusqu’à la transmission du pouvoir à un président élu démocratiquement », a déclaré l’ancien élu de la Grand ‘Anse quelques semaines avant le 7 février 2024.
Environ 600 représentants de partis politiques et d’organisations sociopolitiques avaient apposé leur signature sur le document de l’accord du 21 décembre 2021 qui a été par la suite publié dans le journal officiel « LE MONITEUR ».
Deux ans plus tard, l’équipe du locataire de la Primature peine à mettre en branle la machine électorale, ce qui pousse de plus en plus de voix à s’élever pour exiger la démission du docteur Ariel Henry et la formation d’un gouvernement d’union nationale issu d’un large consensus.
De son côté, bien qu’elle ne considère pas le 7 février comme une date butoir, la présidente du Haut conseil de transition (HCT), Mirlande Hyppolite Manigat, pense que des changements pourront être opérés dans la gouvernance politique d’Haïti. La présidente du RDNP met de préférence l’accent sur la nécessité de mettre en œuvre les chantiers les plus importants tels que : le référendum constitutionnel, et surtout l’organisation des prochaines élections générales.