La Constitution de 1987, 36 ans après continue de nager dans des eaux troubles
Les États-Unis et le Kenya ont signé hier lundi un accord de défense en vue de permettre au Kenya de recevoir des ressources matérielles pour le déploiement éventuel d’une mission de sécurité en Haïti. Les autorités américaines veulent mettre les bouchées doubles pour supporter le Kenya qui s’est proposé pour assurer le leadership de cette force multinationale spécialisée.
Les États-Unis ont finalement décidé de mettre tout leur poids dans la balance. Après avoir promis une enveloppe de 100 millions de dollars pour soutenir financièrement l’éventuelle mission multinationale de sécurité en Haïti, les américains viennent de parapher un accord de défense avec les autorités kényanes, toujours dans le cadre de sa mission en Haïti.
Cet accord de défense va faciliter au Kenya de recevoir des ressources et un soutien pour ses troupes. Le Kenya s’est proposé pour diriger une mission multinationale de maintien de paix en Haïti pour lutter contre les gangs armés.
Le secrétaire américain à la Défense Lloyd Austin et le ministre kényan de la Défense Aden Duale ont signé l’accord lors d’une réunion à Nairobi, la capitale du pays de l’Afrique de l’Est. L’accord met en valeur les relations de défense des deux pays pour les cinq prochaines années.
Austin a remercié le Kenya de s’être porté volontaire pour assurer la direction de la force multinationale d’Haïti. Il a rappelé que le gouvernement américain va travailler avec le Congrès américain pour obtenir les 100 millions de dollars de financement promis en marge de l’Assemblée générale des Nations Unies.
Austin a invité le reste du monde à suivre l’engagement du Kenya en faveur de la sécurité mondiale. Le Kenya s’est engagé à envoyer 1 000 agents de sécurité en Haïti pour lutter contre la violence des gangs dans le cadre d’une mission. Laquelle mission doit obtenir le feu vert du Conseil de sécurité de l’ONU. Cependant les États-Unis et les Nations-Unies se sont montrés favorables au déploiement d’une telle force pour voler au secours d’Haïti.
Les autorités kényanes ont réitéré leur volonté de prendre la tête de la mission de sécurité. Le Kenya se dit prêt et n’attend que l’approbation du conseil de sécurité.