Plus de deux mois de grève à l’HUEH, aucun consensus en vue entre les grévistes et l’État
Des organisations de la société civile appellent le gouvernement d’Ariel Henry à décréter l’état d’urgence dans le pays, tout en mettant sur pied un groupe de défense dans les différents quartiers occupés par les gangs.
Pour remédier à cette situation intenable, des organisations de la société civile dont le Collectif 4 décembre, le Conseil Haïtien des acteurs non étatiques (CONHANE), le Centre Karl Lévêque, ont enjoint le gouvernement dirigé par Ariel Henry, à décréter l’état d’urgence.
En outre, les représentants de plus d’une vingtaine d’organisations de la société civile proposent au chef de la primature de créer un groupe de défense, composé des citoyens dévoués à cette cause dans les quartiers occupés par des individus armés qui sèment le deuil dans le rang de la population.
De plus, elles invitent le chef du gouvernement à identifier tous les pays amis et voisins disposés à apporter leurs supports financiers et matériels dans la lutte contre ce qu’elles assimilent à la montée en puissance du terrorisme brutal dans certains quartiers.
« Nous gagnerons sûrement la bataille contre l’insécurité », a déclaré, Jean Robert Argand, membre du Collectif du 4 décembre, demandant à la population de s’organiser pour tenir tête aux bandes criminelles qui sèment partout le deuil.
En revanche, d’autres représentants d’organisations croient dur comme fer que seule une révolte populaire peut sortir le pays dans ce sempiternel marasme. Parallèlement à l’aggravation du climat sécuritaire, le pays est confronté à une rarissime crise politique et économique.