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Alors que la classe politique se contente de reprocher au gouvernement d’Ariel Henry de ne rien faire pour lutter contre l’insécurité et améliorer les conditions de vie de la population, Jean Charles Moïse lance un ultimatum de 10 jours au gouvernement et annonce la reprise des manifestations pour le 22 août.
S’exprimant sur Fernando Live ce 1er août, le leader de « Pitit Desalin » déclare que le gouvernement d’Ariel Henry a eu amplement le temps de démontrer au peuple haïtien sa réelle volonté de remettre le pays sur la voie de la démocratie.
Selon M. Moïse, en un an, le gouvernement d’Ariel Henry n’a rien fait de sérieux pour combattre l’insécurité qui détruit le pays et pour mettre en place le Conseil électoral provisoire qui assurera les prochaines élections. En ce sens, il accuse le gouvernement de profiter de la situation pour se maintenir au pouvoir.
Le leader de « Pitit Desalin » est clair : il n’est pas question de laisser le champ libre au gouvernement actuel, alors que la population s’enfonce de plus en plus dans la misère. Ainsi, il donne un ultimatum de 10 jours au Premier ministre Ariel Henry pour montrer sa bonne foi à mettre fin à l’insécurité et à mettre le pays en mode électoral.
« La reprise des manifestations aura lieu le 22 août dans le Nord du pays, date qui marque l’anniversaire de la révolte des esclaves dans le Nord », a déclaré Jean Charles Moïse, qui a annoncé que les manifestations s’étendront progressivement sur tout le pays. D’une voix sombre, M. Moïse répond à ses détracteurs qu’il a accusés de comploter dans son dos car il veut le bien de son pays et ne veut entrer dans aucune forme de compromis.
« Je ne suis pas membre du gouvernement. Et je n’ai aucun intérêt politique à l’être. Au contraire, Pitit Desalin est la plus grande victime de ce pouvoir en place qui ne fait rien pour mettre le pays en mode électoral alors que notre parti n’attend que les élections pour prendre les rênes du pays », avoue M. Moïse.
Voyant toutes les machinations dont il fait l’objet en raison de son engagement politique, Jean Charles Moïse dit craindre pour sa vie. À titre d’exemple, il explique les différentes attaques qu’il subit de la part des journalistes. De plus, il dénonce le fait que le gouvernement a enlevé les agents de la PNH qui assuraient sa sécurité.
Jean Charles Moïse appelle la population à se révolter pour déjouer le complot des acteurs politiques et économiques visant à maintenir Haïti dans cette instabilité afin qu’elle ne puisse pas exploiter ses ressources minières.