Affaire de Me Dorval : le dossier est au cabinet d’instruction

En visite officielle à Mexico, le secrétaire d’État américain Marco Rubio et le ministre mexicain des Affaires étrangères, Juan Ramón de la Fuente, ont annoncé, le 3 septembre 2025, le renforcement d’une coopération sécuritaire qualifiée d’« historique ». Les deux pays s’engagent à intensifier la lutte contre les cartels, y compris ceux opérant en Haïti et dans la Caraïbe, en s’appuyant sur un mécanisme de suivi de haut niveau, la réduction du trafic de fentanyl et la neutralisation des réseaux qualifiés de « narcoterroristes ».
Le secrétaire d’État américain a salué une « coopération sans précédent » face au crime organisé. Aux côtés de son homologue mexicain, il a insisté sur la nécessité de combattre les cartels qui menacent la stabilité régionale.
Les deux gouvernements ont officialisé la création d’un groupe chargé d’assurer le suivi des engagements conjoints. Cette structure coordonnera les actions contre les cartels, les flux financiers illicites, le trafic d’armes et de drogues, ainsi que les tunnels clandestins le long de la frontière.
Rubio a par ailleurs confirmé que l’administration Trump considère désormais plusieurs organisations criminelles, dont le Tren de Aragua et le Cártel de los Soles, comme de véritables « narcoterroristes ». Ces groupes, actifs dans le trafic maritime de drogue via les Caraïbes, seront désormais ciblés par des opérations militaires directes. « Sous le président Trump, ces cartels ne pourront plus agir en toute impunité », a-t-il martelé, citant la récente destruction d’un navire de trafiquants en eaux internationales.
De son côté, Juan Ramón de la Fuente a souligné l’importance du respect mutuel de la souveraineté et rappelé que la coopération repose sur la réciprocité, la responsabilité partagée et la confiance mutuelle. Il a également insisté sur les campagnes de prévention contre l’usage des opioïdes et le renforcement des échanges de renseignements.
Cette alliance, selon les deux responsables, vise à sécuriser non seulement les frontières communes mais aussi à frapper les réseaux transnationaux opérant en Haïti et dans la Caraïbe, devenus des plaques tournantes du narcotrafic.