Michaëlle Craan, la « Manman Jacmel » est partie pour l’au-delà
Les épreuves du Baccalauréat 2024 ont démarré au matin du lundi 5 août, et s’étendront jusqu’au 8 août. Plus de 121 000 candidats à travers le pays en sont concernés. Toutefois, cette première journée a été entachée par des irrégularités et des difficultés d’accès aux centres d’examen.
Dans plusieurs centres d’examen, notamment le lycée Horatius Laventure à Delmas 75, le collège Adelphos à Delmas 32 et l’institution Saint-Louis de Gonzague à Delmas 31, les candidats ont rencontré des retards en raison de la remise tardive de leurs fiches de participation. De nombreux élèves en uniforme, accompagnés de leurs parents, ont exprimé leurs préoccupations quant à leur incapacité à participer aux épreuves en raison de l’indisponibilité des fiches.
À Christ-Roi, des élèves de l’institution Franciscaine d’Haïti ont organisé une manifestation devant l’établissement afin de revendiquer la remise de leurs fiches de participation aux épreuves. Des parents mécontents ont également causé des dommages à l’école, endommageant les barrières, les bancs et les chaises, tout en érigeant des barricades dans les rues environnantes.
Dans d’autres localités telles que Jean Rabel, Trou du Nord et Les Cayes, de nombreux candidats ont été contraints de ne pas participer aux épreuves en raison de l’indisponibilité de leurs dossiers. Certains ont même perturbé le bon déroulement des examens en lançant des projectiles et en créant des nuisances sonores.
En ce qui concerne le recrutement du personnel en charge de la surveillance des examens, il semblerait que des décisions aient été prises de manière tardive et sans justification apparente. Il est également envisageable que ces recrutements aient été influencés par des considérations politiques.
À l’heure actuelle, le Ministère de l’Éducation nationale et de la Formation professionnelle n’a pas encore statué sur les irrégularités observées lors de la première journée des examens.