Une situation de tension règne à Laboule. Des tirs d’armes automatiques, des barricades entreposées sur la chaussée, des pneus enflammés : la population exprime toute sa colère, notamment contre des agents de la PNH. Cette situation de tension survient à la suite de la mort d’au moins quatre agents de la Brigade de Surveillance des Aires Protégées lors d’une altercation ce mercredi 7 février avec des agents du Corps d’Intervention et de Maintien d’ordre (CIMO).
L’animosité entre les agents de la PNH et ceux de la Brigade de Surveillance des Aires Protégées (BSAP) ne cesse de s’envenimer.
Plusieurs affrontements ont déjà eu lieu entre les deux forces publiques. Ce mercredi, un incident malheureux s’est produit à Laboule. Au moins deux agents de la BSAP ont été mortellement blessés par des agents du CIMO.
Des rafales d’armes automatiques ont retenti durant plusieurs heures à Laboule. Au moins quatre agents de la BSAP ont été mortellement blessés par des agents de la CIMO.
Des rafales d’armes automatiques ont retenti durant plusieurs heures à Laboule. Selon plusieurs sources concordantes, le commissariat de Thomassin a été pris pour cible par des agents de la BSAP avant d’affronter des agentd de la CIMO.
Des décès et plusieurs blessés ont été enregistrés au cours de cet affrontement, notamment dans le camp de la BSAP.
La population exprime sa colère
Des manifestants présents à Pétion-Ville se sont rapidement dirigés vers Laboule pour entraver le soutien du CIMO. Les forces de l’ordre ont utilisé des gaz lacrymogènes et des tirs pour disperser la foule qui cherchait à les attaquer à tout prix.
La population a érigé des barricades afin d’empêcher le backup du CIMO de quitter les hauteurs de Pétion-Ville après le forfait. Le backup était accompagné d’une ambulance transportant les corps sans vie des agents de la BSAP, victimes de l’événement.
Depuis l’annonce de la révolution prônée par le chef rebelle Guy Philippe, un bras de fer s’est instauré entre deux forces publiques. Dans le camp du Premier ministre Ariel Henry, se trouve la PNH, tandis que de l’autre côté se situe le mouvement révolutionnaire soutenu par les agents de la BSAP.