Faux diplômes d’infirmières : Johannah Napoléon condamnée à 21 mois de prison

Alors que plusieurs quartiers de la région métropolitaine de Port-au-Prince étaient la cible d’attaques armées dans la nuit du 6 au 7 août, la Mission de soutien à la sécurité (MSS) a perdu deux véhicules blindés lors d’une opération menée à Kenscoff. Un incident qui illustre la montée en puissance des tensions dans la capitale haïtienne.
Dans un communiqué publié tôt ce jeudi 7 août, aux environs de 7h du matin, le porte-parole de la MSS, Jack Ombaka, a confirmé la perte de deux véhicules blindés de transport de troupes (APC), survenue vers 2h00 du matin lors d’une patrouille de dissuasion dans la zone montagneuse de Kenscoff.
Cette opération s’inscrivait dans le cadre des patrouilles conjointes et des opérations ciblées actuellement menées dans plusieurs zones sensibles de Port-au-Prince et de la région de l’Artibonite, selon les précisions du communiqué.
Mais cette perte de matériel intervient dans un climat particulièrement tendu. Dans la soirée du mercredi 6 au jeudi 7 août, plusieurs quartiers de Delmas notamment Delmas 31, 32 et 40B ont été le théâtre d’attaques armées, provoquant la fuite de nombreux habitants. Des vidéos largement diffusées sur les réseaux sociaux montrent des scènes de panique et des échanges de tirs nourris dans plusieurs secteurs.
Dans l’une de ces vidéos, le chef de la coalition armée Viv Ansanm revendique les attaques, affirmant qu’elles visent à « ouvrir la voie vers la Primature », laissant entendre une tentative de déstabilisation du pouvoir en place.
La MSS a indiqué qu’un communiqué complémentaire sera publié dans les prochaines heures afin de fournir plus de détails sur les circonstances de l’incident.