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Le processus de relocalisation des déplacés internes progresse à grands pas. En juillet dernier, plus de 3 000 personnes vivant dans des camps ont été transférées vers de nouveaux lieux d’hébergement, dans le cadre d’une opération visant à libérer des espaces publics jugés stratégiques et occupés depuis plusieurs mois.
Lors de la 20ᵉ édition des Mardis de la Nation, tenue ce mardi 5 août, le ministre des Affaires sociales et du Travail (MAST), George Wilbert Franck, a indiqué que 3 000 familles avaient déjà bénéficié d’une allocation dans le cadre du Programme national d’appui à la relocalisation des personnes déplacées internes (PDI). Cette aide leur permet de quitter les sites occupés, conformément aux engagements pris par le gouvernement.
Le programme cible en priorité la libération de certaines institutions publiques stratégiques, telles que la Faculté de linguistique appliquée, le lycée Anténor Firmin et l’école Caroline Chauveau.
Par ailleurs, le ministre a annoncé la mise en œuvre de cinq nouveaux projets dans le cadre du Programme d’investissement public 2024-2025. Ils concernent notamment :
- la structuration de l’ONART pour soutenir l’artisanat haïtien ;
- la modernisation de la Caisse d’assistance sociale (CAS) ;
- le renforcement des capacités institutionnelles du ministère ;
- le lancement du Programme national de stage professionnel pour 20 000 jeunes diplômés ;
- la réforme du Code du travail haïtien, visant à mieux protéger les travailleurs et à rendre le marché de l’emploi plus attractif.
Cette initiative de relocalisation s’inscrit dans les efforts du gouvernement pour venir en aide aux familles ayant fui leurs foyers afin d’échapper aux violences des gangs armés, particulièrement dans au moins trois départements. À ce jour, 1,4 million de personnes sont déplacées en Haïti, selon les Nations unies. Les familles bénéficiaires reçoivent une allocation de 99 000 gourdes ainsi qu’un numéro d’identification fiscale.