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République dominicaine – Une ressortissante haïtienne affirme avoir échappé de justesse à une tentative de prélèvement d’organes, impliquant des policiers dominicains. Elle accuse ouvertement des agents de la police locale d’être liés à un réseau criminel opérant dans le pays.
Intervenant ce lundi 16 juin au micro de Radio Caraïbes dans l’édition Première Occasion, Mme Cathania Jean-Louis a livré un témoignage troublant. Elle raconte qu’elle et son mari, Caleb Jean-Baptiste, ont été arrêtés le jeudi 12 juin alors qu’ils rentraient chez un ami. Mais au lieu d’être conduits dans un commissariat ou un centre de détention, le couple a été transporté par les policiers dans trois hôpitaux différents, où des examens sanguins leur ont été exigés.
« Nous avons refusé de faire les tests. Les policiers insistaient, mais nous avons résisté en prétextant ne pas avoir nos pièces d’identité. Nous savons que les hôpitaux exigent des papiers pour toute procédure médicale », a relaté Mme Jean-Louis.
Selon elle, ces examens visaient à évaluer leur état de santé pour des raisons bien plus sinistres.
« S’ils avaient découvert que nous étions en bonne santé, nous serions probablement morts. Il ne s’agissait pas d’un simple contrôle : c’était un réseau de trafic d’organes », a-t-elle soutenu avec conviction.
Plus troublant encore, Mme Jean-Louis affirme qu’à aucun moment, les policiers ne leur ont posé de questions sur leur statut migratoire. Après leur refus d’obtempérer, les agents leur auraient réclamé la somme de 7 000 dollars américains en échange de leur libération, une somme que le couple n’avait pas.
Un appel à la prudence
Secouée par cette expérience, la jeune femme appelle ses compatriotes vivant en République dominicaine à la vigilance, particulièrement face aux agissements de certains membres des forces de l’ordre. Elle affirme que plusieurs cadavres portant des signes de prélèvements d’organes auraient été retrouvés ces derniers jours dans les rues de certaines villes du pays.
Par ailleurs, des signalements de disparitions inquiétantes de résidents et de touristes étrangers dans les zones touristiques dominicaines alimentent les soupçons d’un trafic bien organisé.
Pour l’heure, aucune réaction officielle n’a été enregistrée de la part des autorités dominicaines.