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Dans une note de presse publiée le mardi 18 février 2025, la Fondation Zanmi Timoun tire la sonnette d’alarme sur la situation sécuritaire en Haïti et appelle à une meilleure protection des enfants, après l’assassinat de plus d’une dizaine d’entre eux à Kenscoff, il y a une semaine.
« La Fondation Zanmi Timoun exprime sa profonde indignation et sa douleur face à l’atroce assassinat de plus d’une dizaine d’enfants, dont un nourrisson de seulement deux mois, survenu récemment à Kenscoff. Cet acte barbare, d’une cruauté inqualifiable, illustre une fois de plus l’ampleur de la crise sécuritaire qui menace la vie des plus vulnérables en Haïti », peut-on lire dans la note.
La terreur des gangs à Kenscoff
Pendant une semaine, des affrontements entre gangs ont semé la panique dans la commune de Kenscoff, forçant de nombreux habitants à fuir leurs maisons. Ce nouvel épisode de violence vient s’ajouter à une longue liste d’attaques meurtrières qui plongent le pays dans l’horreur et le chaos.
Face à cette situation, l’organisme de défense des droits humains exhorte les autorités nationales et la communauté internationale à prendre des mesures concrètes pour garantir le respect des droits des enfants en Haïti. Le pays est signataire de plusieurs conventions internationales, notamment la Convention relative aux droits de l’enfant, qui engage l’État à assurer leur protection.
Des actions judiciaires réclamées
Zanmi Timoun appelle les autorités à identifier et poursuivre en justice les auteurs de ce massacre, qui a notamment coûté la vie à un bébé de deux mois. La mère de l’enfant a également succombé après l’attaque.
L’organisation insiste sur l’urgence d’une réponse ferme face à l’impunité qui alimente l’insécurité et laisse les populations les plus vulnérables sans défense.