Haïti adhère au Réseau GlobE dans la lutte contre la corruption
Le Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA) a enregistré plus de 3 000 cas de viol dans les camps de déplacés au cours des six premiers mois de 2024. Ces chiffres concernent environ 14 sites de réfugiés.
Les abus sexuels sont particulièrement fréquents dans ces camps. Selon l’UNFPA, 3 949 incidents de violences sexuelles et basées sur le genre ont été recensés dans 14 sites de déplacés. L’organisation onusienne exprime sa vive préoccupation face à une augmentation de 40 % de ces incidents, précisant qu’il ne s’agit que d’un échantillon.
« Le risque de violences sexuelles pour les femmes et les filles vivant dans les sites de déplacés de la capitale Port-au-Prince augmente rapidement, en partie à cause de leurs conditions de vie déplorables », alerte l’UNFPA.
L’absence d’infrastructures sanitaires et électriques dans ces centres est largement responsable de cette situation. La majorité des agressions sexuelles surviennent lorsque les femmes et les filles se rendent aux toilettes ou tentent de se laver, dénonce l’UNFPA.
Face à ce constat alarmant, l’UNFPA a lancé un appel de fonds de 28 millions de dollars pour lutter contre ce phénomène. À ce jour, seuls 19 % des fonds nécessaires ont été collectés.