Au cours du mois de mars, le secteur textile a été affecté par la suppression de milliers d’emplois en raison de l’indisponibilité de matières premières, conséquence de la fermeture du Port de Port-au-Prince. La situation pourrait entraîner la perte de centaines d’autres emplois si elle perdure.
Au cours du mois de mars 2024, la situation sécuritaire du pays s’est significativement détériorée, notamment dans la région métropolitaine de Port-au-Prince. De nombreuses entreprises ont été la cible d’attaques, de pillages et d’incendies perpétrés par des individus lourdement armés. Même le Caribbean Port Services (CPS) n’a pas été épargné par les actions violentes des gangs cherchant à semer le chaos.
En raison d’une pénurie de matières premières, plusieurs usines textiles ont été contraintes de réduire leur effectif, et certaines s’apprêtent même à fermer leurs portes. Par conséquent, des milliers d’emplois dans ce secteur ont été temporairement ou définitivement supprimés suite à la fermeture du port de la capitale, attaqué en début de mois.
Comme de nombreux autres secteurs de la vie nationale, l’industrie textile est gravement touchée par la dégradation accélérée du climat sécuritaire. En décembre 2021, ce secteur comptait environ 62 000 emplois. Aujourd’hui, seuls 29 000 emplois ont été enregistrés selon les informations disponibles. Ce chiffre risque de diminuer encore si le problème de l’insécurité n’est pas résolu dans les meilleurs délais, prévient un acteur majeur de ce domaine.
Comme de nombreux autres secteurs de la vie nationale, l’industrie textile est gravement touchée par la dégradation accélérée du climat sécuritaire. En décembre 2021, ce secteur comptait environ 62 000 emplois. Aujourd’hui, seuls 29 000 emplois ont été enregistrés selon les informations disponibles. Ce chiffre risque de diminuer encore si le problème de l’insécurité n’est pas résolu dans les meilleurs délais, prévient un acteur majeur de ce domaine.
À ce jour, le secteur de la sous-traitance est l’un des principaux pourvoyeurs d’emplois du pays. Il occupe la première place en termes d’exportations en Haïti et la troisième en termes d’importations.