Nouvelle stratégie du MENFP pour pallier les jours de classe non dispensés
Plusieurs structures politiques, notamment Pitit Desalin et le parti Engagés pour le Développement « EDE », ont décidé de faire front commun pour renverser Ariel Henry du pouvoir. Lors d’une conférence de presse à Ouanaminthe ce mercredi 14 février, les représentants des différentes parties constituant la coalition annoncent la reprise des mobilisations pour exiger le départ du neurochirurgien de la Primature.
Les responsables de plusieurs partis politiques ne veulent pas lâcher prise et ont décidé de renforcer les mouvements populaires de mobilisation pour chasser Ariel Henry du pouvoir. Ces structures politiques ont décidé de s’allier avec le chef rebelle Guy Philippe pour parvenir à une entente politique. Ils disent constater la fin de la transition dirigée par Ariel Henry, bénéficiant de l’accord du 21 décembre stipulant qu’il aurait dû remettre le pouvoir le 7 février 2024.
« Yon sèl dwèt pa manje kalalou », c’est avec ces mots que le leader du parti EDE, Claude Joseph, annonce la création de la coalition baptisée « Tèt ansanm pou sove Ayiti ».
Lors de la conférence de presse, les dirigeants politiques ont estimé que le Premier ministre de facto n’a plus de statut légal pour gouverner et ne dispose en aucun cas de droits ni de qualifications pour exercer le pouvoir.
Ainsi, ils en ont profité pour lancer un vibrant appel à toutes les forces vives de la nation afin de faire entendre leur voix à travers les mobilisations populaires. Les responsables départementaux du Nord-Est des structures EDE et Pitit Desalin ont fustigé Ariel Henry, lui reprochant son insouciance, son incompétence et son manque de volonté à prendre des mesures pour soulager la population.
EDE, Pitit Dessalines et le révolutionnaire Guy Philippe annoncent des projets visant à organiser politiquement le pays et à renouveler le personnel politique. À cette fin, ils ont prévu un agenda de gouvernance commune qui se plie aux intérêts supérieurs de la nation.