Le PM Garry Conille invité à s’expliquer sur la présence d’une compagnie de sécurité privée en Haïti
Les conducteurs de transports en commun traversant la zone de Mariani doivent désormais faire face à une nouvelle exigence financière. Des individus armés ont exigé jusqu’à 2500 gourdes aux conducteurs comme droit de passage pour la Route Nationale numéro 2.
La situation sécuritaire en Haïti, notamment le long de la Route Nationale n°2, prend une tournure inquiétante avec l’émergence d’une nouvelle association criminelle dans la zone de Mariani, au sud de la capitale. Après Martissant, les criminels opérant dans cette région ont imposé aux conducteurs de véhicules publics de nouvelles taxes, compliquant davantage leurs difficultés financières déjà persistantes depuis plus de deux ans.
« Pour circuler sur la Route Nationale n°2, ces criminels exigent des montants allant de 500 à 2500 gourdes », a rapporté Petrus Lerice, Porte-Parole de l’Association des Propriétaires et Chauffeurs d’Haïti (APCH) / Administrateur du Secteur Transport Terrestre Haïtien (STTH).
Cette situation aura un impact direct non seulement sur les conducteurs, contraints de répondre à ces exigences financières pour assurer la sécurité de leurs passagers et la pérennité de leurs activités, mais aussi sur l’économie de la région du grand Sud, déjà fortement affectée par la situation à Martissant.
Les usagers, de leur côté, redoutent une nouvelle augmentation des tarifs due à cette nouvelle règle imposée par cette bande criminelle.
De Mariani à Martissant en passant par Croix-des-Bouquets pour atteindre Canaan, les conducteurs de transports en commun se voient désormais forcés de se courber aux exigences des bandits armés qui imposent leurs lois aux citoyens en lieu et place de l’État.