La population de Cité-soleil face aux gangs armés et aux problèmes sociaux
Le Centre d’Analyse et de Recherche sur les Droits de l’Homme (CARDH) a enregistré 326 cas de kidnapping au cours des trois derniers mois, soit une augmentation de plus de 40% par rapport aux trois premiers mois de l’année en cours. Les promesses des dirigeants concernés peinent à se concrétiser.
Les cas de kidnapping sont en hausse pour ce trimestre, selon les données recueillies par les enquêteurs du Centre d’analyse et de recherche en droits de l’homme (CARDH). L’organisation de défense des droits de l’homme a enregistré un total de 326 cas d’enlèvement au cours des trois derniers mois de l’année.

Au cours du premier trimestre, 225 personnes ont été enlevées et séquestrées par des hommes armés, selon la Cellule d’Observation de la Criminalité (COC) du CARDH. Par rapport au premier trimestre de l’année, le taux d’enlèvements a augmenté de 44,8 %.
Sur les 326 cas enregistrés pour ce deuxième trimestre, 36 sont des étrangers originaires de neuf pays différents. 40 ont été enlevés de janvier à aujourd’hui, précise la CADH. Au moins 15 cas collectifs ont été enregistrés durant cette même période.

Cette situation exceptionnelle n’a pas suscité la colère de la population, qui joue les moutons dociles face à des dirigeants incompétents et insouciants. Un an après l’arrivée du Premier ministre Ariel Henry à la primature, la situation sécuritaire du pays ne fait que se dégrader.
De janvier à ce jour, le chef du gouvernement a déjà dirigé plusieurs conseils des ministres, parfois axés sur la question de l’insécurité croissante. A chaque fois, de nouvelles promesses ont été faites, mais le fléau de l’insécurité reste et demeure entier.