Scandale à la BNC : Smith Augustin et Emmanuel Vertilaire auditionnés par l’ULCC
Un autre groupe d’officiers kenyans était censé arriver en Haïti depuis la fin du mois de juin. Cependant, le reste des mille kenyans prévus pour être déployés dans le pays se fait toujours attendre. De plus, les autres pays qui s’étaient portés volontaires pour rejoindre la Mission Multinationale de Stabilisation en Haïti tardent à se manifester, alors que le pays continue de sombrer dans le chaos en raison de la violence incessante des gangs armés.
Malgré l’arrivée d’une première cohorte d’officiers kenyans, Haïti est en proie à une situation alarmante qui persiste. Plus d’une semaine après le déploiement du premier contingent de la mission, composé de 400 membres, les gangs continuent à exercer leur domination en terrorisant la population.
En conséquence, un deuxième groupe de Kenyans devait arriver prochainement en Haïti. Ce groupe supplémentaire était prévu d’arriver à Port-au-Prince le jeudi 27 juin dernier, cependant aucun communiqué n’a clarifié les raisons du retard pour le déploiement des autres officiers kényans.
Le Kenya avait offert de prendre en charge le leadership de la mission. Un premier groupe de 400 membres est déjà arrivé, mais n’a toujours pas lancé d’opérations contre les gangs.
En plus des officiers kenyans, des troupes provenant d’autres pays africains et de la région des Caraïbes devraient également arriver dans le pays. Cette arrivée pourrait expliquer le manque d’attention des officiers kenyans depuis leur arrivée.
Il convient de préciser que la mission sera composée d’environ 2500 membres, avec un mandat d’un an renouvelable. Les membres de la mission bénéficient d’une immunité et sont tenus de respecter scrupuleusement les principes du droit international en matière de droits de l’homme.
Le principal objectif de cette force multinationale est de rétablir la sécurité et de favoriser un environnement propice à la tenue des élections en Haïti. Après l’arrivée du premier groupe d’officiers, le Premier ministre Garry Conille avait lancé un appel aux gangs pour qu’ils déposent les armes et reconnaissent l’autorité de l’État.
Pendant ce temps, les gangs ont été très actifs. Dans la nuit du 26 au 27 juin, ils ont mis le feu aux locaux de la mairie de Croix-des-Bouquets, malgré un appel au dialogue lancé par le groupe G9 an Fanmi. Au cours de la première semaine de juillet, les gangs ont mené des opérations dans plusieurs régions de la zone métropolitaine de Port-au-Prince, notamment à Solino, Delmas 24 et la commune de Gressier.
Faudra-t-il patienter jusqu’à l’arrivée des autres membres de la mission pour observer le travail des officiers déjà présents dans le pays, rémunérés à hauteur de 1500 dollars américains par mois ?
B.J