L’acteur Jimmy Jean Louis lance un cri d’alarme à la France sur la situation d’Haïti

Depuis plusieurs heures, les habitants du Grand Sud d’Haïti sont confrontés à une interruption majeure des services Internet de l’opérateur Digicel. En cause : un dommage survenu sur le réseau de fibre optique de l’entreprise, situé sur la Route Nationale #2. Digicel évoque l’insécurité persistante dans la zone pour justifier l’impossibilité d’y accéder et d’effectuer les réparations nécessaires. Une situation qui relance le débat sur la fiabilité de son réseau.
L’entreprise affirme que ses équipes techniques ne peuvent intervenir en raison d’échanges de tirs signalés dans la zone concernée. Conséquence : une panne d’envergure, qui paralyse les communications et affecte sérieusement les activités économiques dans une région déjà vulnérable.
Mais cette interruption n’est pas un cas isolé. Depuis plusieurs mois, les clients de Digicel dénoncent la fréquence des pannes : coupures récurrentes, faible couverture, difficultés d’accès au service client. Des défaillances qui alimentent les frustrations et soulèvent des doutes sur la capacité de l’opérateur à garantir un service stable, dans un pays où la connectivité est souvent le seul lien avec les services essentiels.
Dans ce contexte, le rôle du CONATEL, l’organe de régulation des télécommunications, est plus que jamais crucial. Il lui incombe de veiller à la qualité des services offerts et de contraindre les opérateurs à assumer leurs responsabilités. Son silence ou son inaction serait perçu comme un désengagement, voire une complicité passive face à la détérioration des conditions de connectivité dans le pays.